NEW BOOK en librairies à partir du 10 septembre 2014

Presque trente ans de passion pour les arts martiaux nippons, une pratique assidue de ceux-ci, douze années passées au Japon, m’ont donné la chance de pouvoir rencontrer des experts et de partager leur connaissance, leur érudition dans le domaine martial. Cette chance unique dont je pris rapidement conscience m’incita à mettre sur papier toute la richesse de mes expériences vécues. À la suite de cela, des articles virent le jour en même temps que le désir de partager avec autrui cette opportunité exceptionnelle.

Parmi toutes ces personnalités hors du commun, j’ai eu du mal à ne retenir que le portrait de quelques uns seulement car tous ont en commun, à travers leurs qualités et leurs défauts, de viser la compréhension de soi et l’amélioration de l’individu. Leur point commun est de travailler, dans leurs disciplines, autant les aspects techniques que spirituels et ce, de façon indissociable.

 

Le fil conducteur de ces portraits est le fait que tous sont des artistes: chanteurs, danseurs ou Maîtres de Nô, calligraphes, peintres, musiciens... Tous ont su allier "martial & lettres" et en cela inscrire leur pratique dans une transcendance au-delà du simple fait sportif ou même culturel, en faisant revivre l'ancien adage des guerriers du Japon d'antan: "Bunbu Ryodo" / 文武両道  /  voie martiale et voie des lettres sont une; "Bunbû Ittai"/ voies des lettres et voie martiale sont un même corps.

C'est à travers ma vision de moine bouddhiste que je les ais appréhendé dans cette nouvelle vie qui commenca en 1992 lors de mon ordination...

Le premier chapitre de ce carnet de voyages, consacré au maître Fujita, parle du kempō de l’école Namban Sattō que j’ai étudié au japon de 1992 à 1997. À travers le kempō de ce style, c’est surtout au maître Saiko Fujita (le dernier véritable ninja en activité) que j’ai voulu rendre hommage. Les autres chapitres traitent des arts martiaux nippons anciens, que j’ai pratiqués lorsque j’étais résident au Japon. Il y a les arts martiaux enseignés par les maîtres Nawa, Yagyu, Tanaka ou Horibe, ou enseignés par ceux que j’ai pu approcher lors de mes rencontres au Japon : Inoue Sensei (du Yoshinkan Aikidō), Miyako Fujitani, Gogen Yamaguchi, Kenzo Mabuni ou encore Masahiro Nakamoto. Grâce à ma rencontre avec l’un des maîtres modernes du karaté « plein contact » issu du shorinji-kempō, le terrifiant Masayasu Sugihara (Byakuren karate-kempō) et de son mentor, le plus haut chef de file de l’International Karate-Kempō Federation, soosai Chodoin Daigaku, je me suis mis à aimer le karaté de plein contact… J’ai pu voir comment l’ami de Kancho Sugihara, Hirokazu Hazama Kancho, fondateur du karaté Shinmeikai-kan, avait pu mettre au point une méthode, adaptée au cas particulier de chacun, qui développe le meilleur de ses élèves !

Grâce à mon ami Jérôme Lebanner, j’ai pu approcher le milieu du K1 au Japon et plus particulièrement le formidable Angy Hug. Après avoir discuté art martial et science du combat, notamment avec des experts comme Sakurai Hayato, Rumina Sato, Yuki Nakai du shooto, ou du pancrase avec Masakatsu Funaki, ma propre vision des sports de combat et mon entraînement personnel se sont transformés…

Dans le mode du karaté qui touche au visage (avec casque), je fus enthousiasmé par le nouveau karaté du maître Yoshimoto Togashi. Et je suis heureux que mon premier article à son sujet, dans la revue Karaté Bushido, ait pu servir de détonateur pour le français Martial Regnault, à présent responsable européen de l’école Mumonkai. Enfin, je peux désormais apprécier de très près une voie martiale moderne très « réaliste », un style de karaté non sportif, détenu par le maître Nariharu Kuramoto !

Puis, mes pérégrinations de moine yamabushi dans tout le Japon m’ont fait connaître des êtres qu’il est rare de rencontrer à présent comme les anciens samouraïs joueurs de flûte de l’ordre des fukke (les fameux komusō), remontant à l’époque féodale (encadré par le maître Matsuoka), qui ne sont plus qu’une toute petite centaine sur l’ensemble du territoire japonais.

Dans cette démarche, je n’ai pas essayé de concilier toutes les tendances des pratiques corporelles que j’ai pu découvrir. Pour moi, sport martial, sport de combat, art martial, kempō, aïkido, kenjutsu, shooto, pancrace, karaté « traditionnel » ou karaté moderne ; tous procèdent de la même démarche et tendent vers des buts identiques, dont la connaissance de soi-même.

Il y a une uniformité en Orient, méconnue par la mentalité occidentale française qui tend à vouloir tout classifier, tout catégoriser et donc tout diviser. Le Japon ne procède pas ainsi ! Il est polyvalent et s’adapte à la morphologie et à la psychologie de ses habitants, pour faire émerger des individus d’un type particulier qui sont excellents en tout !

Les maîtres d’arts martiaux peuvent être à la fois de grands calligraphes, des philosophes, des peintres émérites. Cette fluidité, cette passerelle qui existe entre les différents moyens d’expression n’est pas concevable en Occident où tout, au contraire, est compartimenté selon les spécialités. Les Japonais ne sont pas des « spécialistes » à l’occidentale… Ils sont bons en tout ! C’est une qualité culturelle, donc assimilable par tous les étrangers qui vivent dans « l’estomac du dragon ».

C’est ainsi que je vois le Japon, comme un « dragon » pouvant digérer et assimiler toutes les cultures des autres pays et c’est en ce sens que je dis que le monde peut apprendre beaucoup du peuple nippon !

L’important à travers ces portraits est l’intensité de la vie de ces personnes !

 

 

  la calligraphie à la fin de la vidéo réalisée par le Révérend Kûban signifie Bushin  佛 l'esprit de Bouddha

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SCEANCES DEDICACES

17 janvier 2015 après-midi     ,CHAMBERY librairie DECITRE, 75 Rue Sommeiller, 73000 

23 février 2015, séance de dédicaces à la Librairie JASOR de Pointe à Pitre/Jarry en Guadeloupe

19, 20, 21 & 22 mars 2015 au Salon du Livre 2015 à Paris Stand N°12 éditions de l'éveil, séance de dédicaces avec calligraphies

16 juin 2015, dédicaces à la librairie principale RAGEOT de Périgueux,

 

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