Biographie martiale

 

"J'aime les braves, il ne suffit pas d'être un bon sabreur; il faut aussi savoir sur qui l'on frappe. Et souvent il a plus de bravoure à se retenir et à passer, pour se préserver pour un ennemi plus digne.
Vous ne devez avoir d’ennemi que haïssables mais non des ennemis méprisables: vous devez être fiers de vos ennemis.
Il faut se ménager
pour un ennemi qui en est digne!

C'est pourquoi il faut passer sur bien des choses et tout particulièrement sur la canaille qui corne aux oreilles ou les parasites qui s'agrippent...
Regarder où taper dans le tas, c'est là tout un art; c'est pourquoi: allez dans les forêts et laissez dormir votre épée!

 

Pourquoi si dur , dit un jour au diamant, le charbon domestique; ne sommes nous pas des proches parents?"
(Ainsi parlait Zarathoustra)

 

Biographie martiale

Kûban Guintard est pratiquant d’arts martiaux depuis 1975 dont une dizaine années en tant que résident permanent au Japon...

Il commence l’étude des arts martiaux très tôt dans sa jeunesse par le kung-fu des styles Wutao, Long-chuan, Tang-lang, Pakua avec des professeurs asiatiques comme les maîtres Hoang-Nam, Willy Pham Loï et Yuen Man Chen durant plusieurs années…

A l’âge de 20 ans, durant 2 années il devient l’élève pour le sabre, de Michel Coquet de l’école Tenshin Shoden Katori Shinto ryu ; puis commence à se rendre fréquemment au Japon pour étudier les arts martiaux traditionnels ("Kôryû") avec Nawa Sensei et aussi le Ninpo Budo-taijutsu plus moderne avec Masaaki Hatsumi.

Pionnier du Bujinkan Ninjutsu en France, Sylvain va contribuer à la diffusion du Bujinkan Taijutsu en Italie, Espagne, Portugal, Allemagne et dans nombreux autres pays européens...

Michel Coquet lors de sa retraite de 30 jours dans la caverne d'Aranuchala en Inde

En 1989, alors ceinture noire 8ème Dan de ninpo-taijutsu, Shihan pour la France, il prend son indépendance vis à vis d’Hatsumi. Il arrête la pratique du Bujinkan et quitte l’organisation mondiale comme Tanemura, Manaka, Stephen Hayes, Roy Mendoza, Doron Navon, Bo Munthe & Brian Mc Carty avant lui.

Souhaitant étudier en profondeur les arts martiaux traditionnels japonais, leur culture et leur spiritualité, il part vivre au Japon !

              

Reportage de la chaîne tv du Chubu japon 1992

Au Japon, il étudie toujours avec maître Yumio Nawa (qui l'avait déjà  surnommé Tengu Gentaro, le petit gobelin de l’origine/Minamoto) l’art de la chaîne nommée la "chaîne au pouvoir de 10.000 hommes", manrikigusari, le jitte et les shuriken.

Auprès de nombreux autres maîtres, il va étudier, notamment, le Kempô-taijutsu de l’école Namban Satto ryu (le plus vieux kempô du Japon) jusqu’au grade de 5ème Dan (Godan Gokui Menkyo-kaiden), le sabre de l’école Yagyu Shinkagé avec Soke Yagyu Nobuharu Toshimichi et d’autres arts martiaux anciens et modernes comme le karaté-kempô !

Grâce à ses relations au Japon, Kuban effectue de nombreux reportages pour le mensuel français d’arts martiaux  "Karaté-Bushido".

Il va jusqu’à ce jour publier une cinquantaine d’articles.

A présent Shihan Kûban est ceinture noire :

 

  • 8ème Dan de Ninpo-Taijutsu
  • 5ème Dan de Kempô-taijutsu et diplômé (shihan-dai Inka-Shoden) de nombreuses écoles d’arts martiaux japonais qui vont du sabre aux shuriken en passant par la chaîne et le bâton
  • 4ème dan depuis 1990 de la Fédération Française de Karaté et Disciplines Affiliées (FFKDA), il est le fondateur du "Noroshi Dojo".

Durant sa période de 12 ans au Japon, Kûban Guintatrd a reçu de ses maîtres d’arts martiaux le nom de budoka «Hyakkimaru Genrô».

La transcription exacte de ces deux termes japonais est pour Genrô, "Loup aux pouvoirs magiques" et pour Hyakkimaru, "Celui né de 100 démons".

Sylvain apprécie énormément le combat libre des styles des combattants de poing pieds projections + travail au sol comme le Pancrase, le Shooto... les percussions japonaises et la calligraphie!

Victime d’un grave traumatisme crânien en 2001, il reste dans le coma durant presqu'un mois. Pas à pas, Sylvain s'est reconstruit et travaille sur la rédaction d’ouvrages sur les arts martiaux japonais…

Il enseigne à nouveau les arts martiaux traditionnels dont il est le dépositaire comme discipline spirituelle (sadhana) et  participa en 2008 au Festival des Arts Martiaux de Paris-Bercy et en 2012 au stage pluridisciplinaire organisé par Jean-Paul Bindel (voir photo ci-après); au 20 ans de la création du Senshin dojo de Serge Degore et à l'hommage des 20 ans de la "transition" du Maître Hoang Nam à Antibes (voir photos ci-après).

 

 

"Celui qui souhaite combattre réellement doit se préparer à voyager en enfers..." (Suzuki Shôsan)

 

 

 

"Yakkimaru Genrô"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

fouth arms "Kongo-rikishi"

 

 

 

Sylvain Guintard lors de la danse rituelle "Izuna Daigongen Kagura Tsurugi-no-maii"

 

 

Serge Degore Co-responsable technique de la Fédération Française de Battodo, Patrick Rault (15 années au Japon) responsable du Karaté-dô Kyudokan France

 

Robert Paturel, Boxe française, enseignant de combat auprès du RAID                                      Dominique Valéra  Full contact Karaté

 

  

 

Avec Kwang Myung Dojang Sabomin, Guilaume Bernard, Michel Rozzi, Jean-Paul Bindel, Sylvain Guintard, Dominique Valéra, Frank Tourbier, Robert Paturel, Daniel Blanchet, Antony Delaunay-Guitton  10 mars 2012 Bages Budo Taikai

 

de bas en haut, gauche à droite

 Céline Cattieux (Sanda), Vincent Pham Ngoc (Kung-Fu Wutao), Kûban-Sylvain Guintard, Hoang Nghi (Boxe chinoise & Taekwondo), Alain Stoll , Gleb Muzrukov (30 ans en Chine, Boxe chinoise), Mauricio Massara (Kung-Fu Wutao / Sel defense)

Antibes 28 mai 2012